homme faisant de la réalité virtuelle

La réalité virtuelle et les rendus 3D

Voilà que Google lance une nouvelle manière de faire de la publicité et cela pourrait grandement intéresser tous les types d’entreprises touristiques. Cette nouvelle fonctionnalité se nomme Swirl. Elle permet à l’utilisateur de consommer la publicité comme si celle-ci était directement devant lui. Il peut interagir avec la publicité, la faire tourner, et zoomer sur l’image ou la vidéo qu’il lui est présenté. Selon Google, cela augmenterait grandement l’engagement de la clientèle envers les publicités. L’effet immersif procurerait à l’utilisateur un sentiment d’expérience plus réel et accru avec le produit. Un peu comme le ferait une activation de marque en présentiel. Kraft diner a donc décidé de miser sur la réalité virtuelle et les rendus 3D.

C’est bien, mais comment cela peut être pertinent pour une entreprise touristique ?

Cette nouvelle fonctionnalité permettrait à un établissement hôtelier de faire visiter des chambres directement sur Internet. Ceci permettrait aussi à des destinations de faire interagir les internautes sur leur publicité en temps réel. En effet, la réalité virtuelle et les rendus 3D supportent les entreprises touristiques, puisqu’ils permettent à la clientèle potentielle de créer davantage d’attente et d’engouement tout en s’assurant que ceux-ci soient à la hauteur. Les agences de voyage peuvent aussi en bénéficier en informant et assurant une compréhension complète de l’environnement du voyageur, avant même qu’il ne se rende sur place.

Il va sans contredire que la meilleure manière d’attirer un voyageur dans une destination de rêve est de l’inviter virtuellement avant tout. Le produit le charmera préalablement. Son désir de se déplacer augmentera donc considérablement si ce qu’il voit lui plait. Autrement dit, l’essayer c’est l’adopter!

Même les compagnies aériennes profitent de la technologie de réalité virtuelle. Prenons l’exemple de British Airways qui a mis à la disposition de ses passagers des expériences immersives à même leur siège d’avion. Les voyageurs peuvent s’extirper de leur réalité et profiter d’une pièce de théâtre ou de la visite d’un zoo, sans bouger le petit doigt … Tout cela, en direct du ciel! C’est bien entendu un élément de différenciation intéressant. De plus, le passager trouvera que son séjour dans l’avion aura été plus rapide et agréable. C’est gagnant-gagnant.

Un risque peut toutefois planer autour de cette technologie

Cependant, il va de soi que lorsqu’une entreprise touristique choisit la technologie, il faut tenter d’éviter tout type de bogues ou de problèmes électroniques. Et cela, peu importe notre place dans le ciel, car l’expérience peut rapidement devenir désagréable et le souvenir qui en sera laissé deviendra négatif. C’est un risque à considérer, qui n’est pas souhaitable.

La réalité virtuelle et les rendus 3D permettent donc aux consommateurs d’essayer les destinations, de les agrémenter et de les bonifier. Ils seront moins surpris à leur arrivée. Le but est évidemment que leurs attentes soient comblées ou même surpassées. Ce qui peut aussi être un autre risque si l’expérience devient toute sauf à la hauteur de leur attente fictive.

Même si la réalité virtuelle est très avantageuse par moment, rien ne peut remplacer les sentiments apportés par un réel voyage. J’espère fortement qu’il sera bientôt possible de visiter les destinations et vivre ce genre d’expérience physiquement, sans qu’il n’y ait trop de mesures contraignantes.

Portez vous bien,

Rébecca Dinelle,

Passionnée par tout ce qui m’entoure, j’embarque dans tous les projets à 110%. J’ai développé 3 Sphères à l’âge de 21 ans, je suis fière de créer de l’emploi dans ma région et offrir un espace créatif et inspirant pour des jeunes professionnels. Mon dicton ? Amènes-en des projets, on le fait !